[Nous voici sur ma première critique de film. Elle a été postée le 12 Novembre 2012 sur un ancien blog adrifblog.com . Merci de votre lecture !]
James Bond est, à la base, une série de romans anglais sur les péripéties d’un agent du MI6.
Au cinéma, cette saga a compté 6 interprètes différents pour un total de 23 films, ces films se répartissant entre 1962 et 2012, et possédant un Box-Office de plus de 500 Millions de dollars Américains dans les derniers films de la franchise.
Tout ce blabla pour vous dire que Skyfall devait mettre la barre haute malgré son acteur ultra-charismatique qui vous séduit.
Histoire :
Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est attaqué, et M. est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements ébranlent son autorité, et elle est remise en cause par Mallory, le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité. Le MI6 est à présent sous le coup d’une double menace, intérieure et extérieure. Il ne reste à M. qu’un seul allié de confiance vers qui se tourner : Bond … James Bond. Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte son objectif.
L’histoire de Skyfall reprend un système à la mode dans les films américains, qui fut mise en scène, ou rendu connu, par Batman : The Dark Knight Rises ou encore dans Iron Man 3: le Héro qui est « dos au mur », c’est à dire lorsque le personnage principal est obligé d’agir. Mais l’utilisation cinématographique dans ces films est faite de la façon suivante: le héro doit se remettre en question. Il tombe tout en bas (Moralement et/ou Physiquement) et doit remonter la pente pour … sauver le monde, des vies.
Alors que l’agent Eve lui tire un balle sous les ordres de « M », alors que le méchant était intouchable par l’agent, James Bond doit retrouver ses capacités, et traquer Silva, l’homme qui veut détruire M.
Son âge est remis en doute. Est-il trop vieux pour ce job ? C’est LA question du film.
Musiques :
Les musiques sont le cœur d’un film. Elles nous permettent de montrer les sentiments que l’on doit ressentir. Si l’on doit être excité suite à de l’action, triste à cause d’un meurtre, impatient dû au suspense.
Dans ce film, la musique est orchestrée par Paul Newman. Etant un énorme fan de Hans Zimmer, je ne peux pas dire que la musique était exceptionnelle, mais tout collait. Pour les curieux, l’album du film est disponible sur Deezer. Au moment où j’écris ces lignes, je suis entrain de l’écouter pour me remémorer le film (que, au passage, je n’ai pas vu depuis une semaine).
Pour les fans d’Adele, je leur rappelle que c’est elle qui interprète la musique de la Bande-annonce, qui est superbe, mais lassante au bout de quelques écoutes supplémentaire. Rien qu’en écoutant la musique on découvre que ce film n’est pas un film d’action mais plutôt un drame, voir un thriller.
Les Acteurs :
Le casting est, encore une fois, merveilleusement bien choisi. Malgré la similitude côté acteur pour M., 007, les acteurs jouent bien les personnages. Daniel Craig joue son rôle de playboy même si l’on peut déplorer le manque de « James Bond Girl » pour la gente masculine, car nous voyons à peine deux femmes ce qui montre l’intérêt pour le scénario. N’oublions pas l’apparition d’un nouveau personnage : Q. . Q. est le (nouveau) jeune génie, l’homme derrière l’ordinateur (ou plus communément appelé geek) aidant James Bond. Nous avons, à un moment de l’histoire, l’apparition d’une belle asiatique, mais elle ne fait pas long feu, à part pour jouer à jeu, avoir une partie de jambe en l’air avec notre Australien-Du-MI6, ou encore être le sujet d’une bagarre dans un restaurant chinois avec des dragons du Komodo, comme allié. Pour les femmes, elles pourront voir Daniel Craig sous toutes les formes : Costume, Décontracté, Torse nu, Maillot … et j’en passe. Pour faire plaisir à tous vos goûts.
Certains disent que le méchant est le poumon d’un film, si c’est le cas, Javier Bardem (qui a joué dans Mange, Prie, Aime) nous donne une magnifique interprétation d’un génie fou à la conquête de sa vengeance personnelle. Sans vouloir trop spoiler, je me souviens avoir beaucoup rigoler lorsque 007 et lui-même joue à un jeu avec le verre sur la tête de la fille.
Film en Général :
Dans ce film, d’une longueur de 2h23, je pourrais dire qu’il y a, approximativement, deux heures d’histoire. Ne me croyez surtout pas, car ceci est un approximation pour vous montrer la différence. Ce genre ne plaira pas à tout le monde, mais je trouve que c’est ce qui fait sa force. Pour ceux qui s’attendaient à un film avec des gadgets, des femmes et des voitures, c’est manqué, sortez de la salle et attendez le prochain Fast And Furious. Car dans ce long-métrage, 007 n’est équipé que de 2 gadgets, sans compter Law & Order ses deux fidèles poing, mais nous nous égarons :
-Une radio, qui permet au MI6 de savoir où se situe Double-Zéro-Sept lorsqu’elle est activée et d’attraper le méchant.
-Un Pistolet petit-calibre doté d’une reconnaissance thermique.
Mais pour les classiques, ils verront aussi l’apparition de la première voiture de James Bond, la magnifique Aston Martin.
James Bond : Skyfall fait définitivement parti de mon genre de film, avec une histoire qui tient la route et des surprises à tout moment. Je n’ai pas pu deviner le film à part « Il va tuer le vilain méchant » ce qui m’a clairement plu. Rappelons que ce film a occasionné plus de 4 Millions d’entrées en France (ce qui est plus que d’habitude) et commence avec de grandes recettes aux Etats-Unis d’Amérique. Pour ma part je mettrai à ce film un 16/20.
Wolfies 